Michel Rouger revient sur l'évolution des institutions européennes, depuis les traités qui ont suivi les guerres jusqu'à l'Europe actuelle. Il souligne la nécessité d'une Europe des adhésions, où les peuples sont engagés au-delà de leurs diplomates et élus. Il propose des pistes pour une Europe plus forte et plus compétitive, en s'appuyant sur des exemples concrets et des réflexions historiques.

Michel Rouger analyse les raisons de l'échec de l'Europe des traités, en mettant en lumière les divergences entre les modèles français et allemand. Il explore les erreurs de jugement économiques sur l'évolution de la Chine et l'impact du 'Trumpisme' sur l'Europe occidentale.

L'édito de la lettre de novembre 2017 met en lumiere les différentes facettes de l'Europe, de son histoire mouvementée à ses défis actuels. Michel Rouger analyse la situation de l'Europe des Institutions, née des traités, et s'interroge sur son avenir face à la divergence des peuples et des intérêts nationaux. Il propose une réflexion sur les deux Europe immortelles, la Germanique et la Latine, et souligne l'importance de trouver un équilibre entre les deux pour garantir un avenir stable et prospère.

L'évolution de la fiche de paie française depuis 1952 révèle les transformations du modèle social et l'impact croissant de la bureaucratie sur le salaire des travailleurs. En comparant les fiches de paie d'un salarié en 1952 et en 2017, Michel Rouger met en lumière l'augmentation significative des retenues sociales et l'accroissement de la complexité administrative, interrogeant ainsi la durabilité du modèle social français.

Jean Petit revient sur le débat sur la sécurité des patients dans les établissements de santé. Il analyse les limites de l'approche normative, basée sur les lois et réglementations, face aux erreurs humaines et aux défaillances techniques. Il met en avant l'importance d'une approche pragmatique, axée sur le développement d'une culture de sécurité collective et sur l'amélioration continue des pratiques professionnelles.

Plus l’entreprise grandit et s’internationalise, plus elle se trouve enserrée dans une épaisse forêt de normes. Normes volontaires pour s’assurer le strict contrôle de ses filiales et de ses services. Normes imposées pour se mettre en conformité avec les règlements et les standards des Etats et des marchés. Avec au bout du compte un risque grandissant d’alourdissement des procédures et de démotivation des équipes. Comment concilier sécurité, souplesse et performance s’interroge Isabelle Proust ?

Mettre en garde les Français contre les atteintes à la biodiversité c’est bien. Les informer, les alerter, les sensibiliser, c’est utile. Mais à trop en dire et à trop en faire, il y a un risque à introduire auprès des opinions publiques une représentation totalement faussée de la biodiversité, assimilée à un « état de nature » statique et mesurable. Plus grave, depuis 15 ans, la France a accumulé un véritable millefeuille de règlements qui risquent à terme d’induire des réactions hostiles explique Dominique Hoestlandt.

A l’heure de la big data et à l’aube de contraintes fortes, comment rétablir la confiance entre producteurs et acheteurs sur le marché des technologies de santé ? L’envolée des pétitions de prix et l’extrême spécialisation des médicaments se sont traduites ces dernières décennies par un étirement des négociations, voire leur échec potentiel. Les acteurs privés et publics sont au pied du mur, les outils doivent évoluer. Aujourd’hui, explique Francis Megerlin, une approche nouvelle peut reposer sur la garantie contractuelle de valeur.

L'éditorial de la Lettre de Mai 2017 analyse l'impact des normes sur la société française, soulignant les difficultés liées à la bureaucratie, au protectionnisme et au déclassement de la nation. Michel Rouger explore les défis posés par les normes dans différents domaines comme l'économie, le social, la santé, la nature et l'écologie, et la justice, en soulignant la nécessité d'un débat permanent sur leur impact.

Michel Rouger analyse la situation politique de l'Europe continentale après le Brexit, en particulier les relations entre la France et l'Allemagne. Il explore les défis géopolitiques auxquels l'Europe est confrontée et les perspectives d'un possible rééquilibrage entre Berlin et Paris.

Jocelyn Guitton analyse les conséquences du Brexit sur les relations entre l'Union européenne et ses voisins, en prenant l'exemple de l'Ukraine. Il met en lumière les craintes des Ukrainiens quant à un possible manque d'attention de l'UE envers les pays tiers, à un affaiblissement de la position de l'UE face à la Russie et à une influence accrue de la Russie sur certains partis et politiciens européens. L'article souligne également les incertitudes quant à l'impact du Brexit sur l'aide de l'UE à l'Ukraine, sur les engagements du Royaume-Uni envers l'Ukraine et sur l'accès des entreprises ukrainiennes au marché britannique.

Thomas Cassuto analyse les conséquences du Brexit sur l'Union européenne, en soulignant les obstacles juridiques et politiques à la sortie du Royaume-Uni. Il explore également les défis que l'Union doit relever pour renforcer son intégration, notamment en matière de développement économique, de stabilité financière et de sécurité extérieure, plaidant pour une nouvelle Europe plus forte et plus unie, capable de relever les défis du XXIe siècle.