Des lettres et des chiffres
Michel Rouger appelle à une transformation profonde de la source, de l'organisation et de la transmission du savoir pour mieux appréhender cette nouvelle ère numérique.

La numérisation des lettres et des mots sous forme de chiffres, pour libérer la pensée exprimée des servitudes de l'espace et du temps est une révolution, qui apparaîtra aussi importante que l'invention de l'alphabet et celle de l'imprimerie.

Elle intervient au moment ou les peuples sont de plus en plus nombreux, après un siècle de tragédies sanglantes, à rechercher dans la convergence des objectifs de l'Economie, du Droit et de la justice la réussite d'une démocratie à vocation humaniste qui s'opposera au retour des violences globalisées.

La convergence de l 'Economie, du Droit et de la justice, nous sommes chez PRESAJE, qui y consacre son objet social, sans avoir toujours reçu le succès mérité par le simple fait que l'économie s'est largement ouverte sur le monde, en s'éloignant de l'hexagone, que la loi, élément premier du Droit, fait l'objet de graves critiques d'inadaptation à ce que la nation attend, et que la justice tend à se refermer sur elle-même. Les temps, en France, sont hélas à la divergence.

Cela ne doit pas nous empêcher de regarder quels effets la généralisation de la numérisation qui a envahi notre quotidien - 3 ouvrages de Presaje sur 8 - et l'explosion de la communication qu'elle entraîne aura sur la convergence recherchée. Ces effets sont perceptibles, en trois temps.

A court terme ils conduisent déjà vers une unification du « VOULOIR » des peuples, qui ont dorénavant accès à un minimum de connaissances, d'obtenir, de leurs dirigeants, un équilibre des rapports entre le Droit, l'Economie, et la Justice, qui permette de garantir l'Etat de Droit qui caractérise les sociétés développées.

A long terme, Les choses sont plus aléatoires. Encore que l'on assiste à un regain d'intérêt pour l'analyse prospective qui fournit quelques éléments permettant de mieux comprendre. Les effets ne porteront plus seulement sur le « VOULOIR » mais aussi sur le « POUVOIR ». La pratique binaire sur laquelle repose la numérisation ramène alors à une alternative simple.

Le positif voit se manifester les premiers balbutiements de la notion de démocratie participative, certes plus construite à partir d'effet de mode que de réflexion, qui ouvre la perspective d'une expression politique différente du sentiment des citoyens. Elle pourrait entraîner une transformation du pouvoir. A condition que cessent les confusions et les perversités actuelles nées du mélange entre le spectacle, l'information, la connaissance, et la pratique monarchique.

Le négatif nous obsède déjà. Un pouvoir terroriste globalisé s'est construit à partir d'une « base » rattachée à un individu, dont on ne sait ni ou il est, ni même s'il existe encore, et qui ne vit que sur la « toile » pour diffuser ses ordres qui sont exécutés en influant gravement sur la vie de centaines de millions d' occidentaux.

Al Quaida et Ben Laden ont construit une organisation politique mutante grâce à la numérisation de leurs messages. S'ils font beaucoup d'émules, craignons le pire.

De fait, tout dépendra de la manière de traiter les effets de cette révolution dans le moyen terme, en les orientant, entre le vouloir et le pouvoir vers le « SAVOIR ». C'est possible, les moyens sont la, mais cela suppose une transformation profonde de la source, de l'organisation et de la transmission du savoir. Il faudra être nombreux pour engager le chantier.

On possède le contenant, doit on y mettre les mêmes contenus, la même pédagogie, les mêmes sujets comme on nous a appris à les traiter avant la numérisation.

Certainement pas. Il faut redistribuer les sujets utiles pour faire comprendre l'importance de la convergence indispensable entre le Droit, l'Economie et la Justice, et inventer une nouvelle pédagogie dans notre pays qui, continue à les voir diverger.

Modestement, avec les « créateurs de contenus » qui l'ont rejoint, PRESAJE a choisi 3 grands thèmes de recherches, tous essentiels, parce que c'est à ces trois endroits que la divergence est la plus néfaste. La Responsabilité, le Travail, la Santé.

Ces recherches et leurs contenus sont ouverts à tous.

Au simple spectateur qui visite notre site, à celui qui partage notre vision sociétale, et qui souhaiterait participer aux travaux engagés, ou y intéresser des jeunes de son entourage dont l'avenir est en jeu.