J’échange donc je suis
par Michel Rouger, président de Presaje
Les Français ont dans leurs gènes le goût de la dispute. Les réseaux sociaux ont poussé cette manie jusqu’à l’incandescence constate le président de Presaje. Dans un délire quotidien, la « politique spectacle » et la « politique démolition » pervertissent la démocratie et affaiblissent l’Etat.
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Dans la société panoptique de demain, comment éviterons-nous le totalitarisme doux ?
par Olivier Babeau, professeur des Universités et consultant en stratégie
Le citoyen a-t-il conscience du réseau de surveillance dans lequel il est chaque jour un peu plus enserré ? Au nom de la lutte contre la menace terroriste ou de la protection contre toute forme de risque, les démocraties s’insinuent dans les moindres recoins de la vie privée. Olivier Babeau s’inquiète « d’une forme mielleuse de totalitarisme » que seule l’entreprise peut enrayer...
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Multiplication des données disponibles et évaluation des politiques publiques
par François Ecalle, économiste, Université Paris 1
Les données disponibles pour estimer l’impact des mesures de politique économique sont déjà très nombreuses, mais les résultats de ces estimations sont souvent très imprécis constate François Ecalle. L’évaluation des politiques publiques pose de difficiles problèmes méthodologiques que le développement des grandes boîtes noires du Big Data et de l’Open Data ne résoudra pas.
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«Tout le monde parle en même temps» Est-ce irrémédiable ?
par Albert Merlin, vice-président de Presaje
Des avalanches de chiffres dans le désordre, des sites internet croulant sous des montagnes de textes, d’images et de sons ineptes ou futiles, des médias qui confondent l’information et le spectacle, l’ordinateur est-il voué à n’être qu’un amplificateur des défauts de la société ? Albert Merlin rêve d’un autre «bien commun numérique».
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La fatalité de l’An 15 Le choc de la deuxième décennie du siècle
par Bernard Lecherbonnier, éditeur, directeur de recherche à l'Université de Paris
Avec le souvenir de 1914 et les nouvelles convulsions géopolitiques de la planète, nous avons le sentiment d’entrer pour de bon dans le XXIème siècle. Prenons garde, prévient sur un ton pince-sans rire Bernard Lecherbonnier, l’Histoire n’est pas tendre avec les années 15.
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